Le BIM est de plus en plus présent dans l'industrie de la construction. Il demeure toutefois pas mal de confusion quant à la définition de ce qu'est vraiment le BIM. Il est également bien difficile actuellement d'évaluer les compétences individuelles et la maturité BIM réelles des mandataires et des entreprises.

Pour ces raisons buildingSMART International a débuté la mise en place de tout un programme de certification professionnelle BIM. Les individus qui auront passé avec succès les deux phases du programme seront professionnellement certifiés BIM. Les entreprises pourront faire valoir les compétences de leurs employé(e)s lors des appels d'offres.

La certification professionnelle BIM buildingSMART est actuellement la seule certification BIM sur le marché. Elle permet de s’assurer que les personnes impliquées dans un projet sur lequel une méthodologie BIM est appliquée ont les connaissances BIM élémentaires.

Objectif BIM participe activement au développement de cette certification BIM buildingSMART et a été sélectionné comme fournisseur agréé des formations buildingSMART. 

La première Phase – Module de base - de cette certification répond aux deux niveaux "Reconnaître" et "Comprendre" de la taxonomie de Bloom. La Phase 2 – Praticien - répondra aux 4 niveaux les plus élevés soit "Appliquer", "Analyser", "Evaluer" et "Créer".

La certification est composée de plusieurs Programmes d’études. La première phase comporte un programme d’études commun, le Module de base, qui sert de fondation pour toutes les disciplines. Des programmes spécifiques aux différentes disciplines forment la deuxième phase de certification.

Seul le Programme d’études Module de base (phase 1) est disponible actuellement. Les programmes d’études de la phase 2 Praticiens pour les maîtres d’ouvrage et exploitants, les entreprises et les mandataires seront disponibles en 2022. Les autres suivront.

Chaque programme d’études contient 5 modules qui regroupent 5 à 7 acquis d’apprentissage, qui eux-mêmes comprennent 5 à 10 questions chacun, soit 150 à 300 questions par programme d’étude